[…]
Dans la caverne du Moyen-Âge, l’homme croyait devoir sacrifier son animal.
Au nom de la spiritualité, de sa sainte trinité patriarcale, il tuait ce qu’il y avait de plus naturel en lui.
« Ne fais pas ça, homme ! » supplia la femme – Mais en vain.
Le couteau sacerdotal se transforma en boucherie, inquisition, croisades… et si elle ne voulait pas qu’on la brûle vive sur le bûcher des sorcières, elle n’avait qu’à s’enfuir, la femme, en dehors de cet abattoir obscur et crépusculaire.
La femme disparaît de la caverne, bleuâtre, elle se volatile… Fondu enchaîné.
[…]
Alors se réveille la lionne en elle, qui veille sur les doutes qui la rongent.
Apparaissent en sortant des brumes le grand visage de la femme qui doute…et, en bas, la boule rouge qui tourne comme dans le moulin d’un ruisseau.
BOULE ROUGE
Placée au niveau du cœur de la femme.
ensemble, doutes et lionne… la femme se compléta. Elle devint ronde et entière.
Fondu enchaîné.
[…]
… le Saint Esprit préféra redescendre du ciel pour rejoindre ses trois sœurs sur terre, elle se posa donc sur l’arbre-femme et l’inspira à animer le cycle éternel de la Vie, de la Mort et de la Renaissance.
Pages : 198, 199, 200 et 201 Imagination active, Imagination musicale – G Tauber / La Fontaine de Pierre – 2015
Ping : … Boule rouge (suite) | Sylvie Verchère Merle