Je veux parler en l’honneur du vent : John Trudell nous a quitté

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En fait je suis profondément troublée. Je relisais quelques ouvrages de Jim Harrison et je me délectais de l’extrait que voici et que je postais sur ma page FB :

L’art se trouve au cœur de notre être le plus intime et il fait partie de la nature des choses tout aussi sûrement qu’un arbre, un lac, un nuage. Quand nous l’ignorons, même en tant que spectateurs, nous en sommes diminués pendant tout notre bref séjour terrestre.
Jim Harrison, La Route du retour

En souvenir de mes années adolescentes, je recherchais quelques extraits d’une voix qui m’avait alors profondément marquée, celle de John Trudell, de ses combats, de ses mots, de ses chants …. Le mardi 8 décembre j’écoutais donc Nous sommes le pouvoir ou Crazy Horse …… Ne sachant pas qu’à cet instant l’homme s’avançait sur la route des Esprits, rejoignant pour une danse ronde et troublante ses ancêtres dont le souffle a toujours accompagné l’homme, l’activiste et l’artiste.

Lorsque je découvre cette « synchronicité », je suis profondément troublée…  Et mon âme est en peine. A l’époque où nous vivons nous avons plus que jamais besoin de ces âmes fortes et justes, qui « marchent leur parole ». Pour autant John Trudell est-il disparu ? N’est-il pas désormais présent en nous ? Si nous sommes disposés à voir, à penser, à écouter, ne va-t-il pas nous aider à entendre et comprendre qu’il n’y a nul autre endroit où aller, un seul endroit, la terre, notre mère ? Il ne s’est pas contenté de pleurer, ni de prier, il a fait, il nous laisse des traces que nous pouvons suivre sur le chemin. John Trudell n’a pas été spectateur, il n’a jamais été diminué durant son bref séjour sur terre. Il a su puiser au plus profond de lui -même et la vie a jailli comme un arbre de la terre, un lac au creux des montagnes, un nuage dans le ciel.

Técumseh ou Tašúŋke Witkó ne seront plus seuls à tourner autour des feux de l’éternité, une grande âme les a rejoints, et du plus profond de l’âme du monde ils nous adressent les vouloirs d’un monde autre, que nous n’aurions jamais dû oublier car ils viennent de plus lointain de notre essence humaine.20493318mandala-jpg

Au-delà de son peuple, c’est à l’humanité entière que son  message s’adresse. Car en fin de compte ne sommes – nous pas, tous, des enfants de la terre ?

John Rutell nous a quitté :  His wishes are for people to celebrate life and love, pray and remember him in their own ways in their own communities.( Read more at)

Alors je voudrais parler en l’honneur du vent, qui murmure aux oreilles de qui l’écoute que nous sommes une partie naturelle de la Terre. Nous sommes une extension de la terre, nous ne sommes pas séparés d’elle. Nous en faisons partie. La Terre est notre mère.

(Nous sommes le pouvoir John Trudell)

 

 

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