Nous voyons fleurir, ci et là, des listes d’Archétypes du féminin. Le paysage commence à ressembler à une véritable jungle qui va de la Terre-Mère à la Sainte, de la Guerrière à la Prêtresse et de ma Sorcière Bien-aimée à la Reine des fleurs. Osons faire un petit détour sur les Archétypes féminins tel que les a proposés Jung et ses successeurs pour enfin reprendre avec précision la définition d’un Archétype.
Jung nous parle un peu de l’Animus et un peu de la Déesse-Mère. Il parle un peu de la face lunaire du féminin mais laisse ce travail à Esther Harding dont l’ouvrage Les Mystères de la femme est devenu une référence. Pour plus de concision référons-nous à Rolande Biès, qui se reposant sur les thèses de Jung, définit pour la femme quatre archétypes majeurs : La Mère-Épouse, l’Hétaïre, l’Amazone et la Médiale
Voici les descriptions qu’elle en donne :
« La Mère : son esprit étant dirigé vers l’avenir, elle nourrira, éduquera, soignera, encouragera ses enfants. Son aspect négatif sera l’étouffement, l’appropriation de l’enfant, la difficulté de la défusion. Souvent possessive, la mère est celle qui n’aime guère voir s’égailler les poussins[1]. »
« L’Hétaïre s’attache à la psychologie de l’époux. Elle exige une relation dans la profondeur, voir dans le domaine spirituel. Elle ignore en elle l’aspect maternel ou le sacrifie sans peine ; mais elle peut aussi faire courir au couple qu’elle a devant elle et où elle va s’introduire le risque du divorce. Celui-ci obtenu, – non sans réticence de la part du mari, lequel est d’ailleurs fidèle moins par fidélité que par paresse -, le couple une fois brisé, elle ne veut plus de cet homme-là : « On ne pouvait vraiment par avoir confiance en lui ! » [2] »
« L’Amazone joue les indépendantes. Ce qui lui est facilité par des études lui permettant de gagner sa vie sans rien devoir à personne. La liberté financière est un acquis important, ajouté à la contraception ; – les deux facettes de la profonde révolution de notre époque. La liberté financière rend la femme libre de l’homme ; et la contraception la rend plus consciente, tout en renforçant l’inconscient, donc le doute et l’incertitude de son comportement, que l’avortement viendra accroître avec « la mauvaise conscience » : aucune femme n’en sort indemne. L’Amazone est une rivale pour l’homme. Elle n’en a pas moins de l’ambition pour lui, qui cherche davantage a être reconnu par la société qu’à réussir l’amour du couple. Chez elle, l’Animus est exigeant d’elle-même ; elle demande peu à l’homme, car elle n’ignore pas que celui-ci prend – conquiert – plus qu’il ne donne[3]. »
« La Médiale : sa fonction Intuition prime les trois autres, qui peuvent s’estomper d’autant plus aisément que l’Intuition aspire fortement au spirituel. Elle plonge dans l’inconscient collectif, où vivent tous les possibles ; elle pressent, exprime ce qui flotte dans l' »air du temps » et qui se manifestera plus tard[4]. »
Pouvons-nous, vraiment, souscrire à ces figures, telles qu’elles sont proposées ? Encensées, comme Athéna, la Femme patriarcale, peut l’être, elles projettent une aura numineuse et mystérieuse, mais ce rayonnement rejette dans l’ombre la complétude de leur réalité.
La figure de la mère se limite-t-elle à nourrir, éduquer, soigner et encourager ? Le père ne peut-il pas, lui aussi, pourvoir à ces besoins ? Ce qui n’est pas dit de la mère c’est ce qui fait sa réelle caractéristique et que ne peut pas faire le masculin : une mère met au monde ! Une mère accouche, elle écarte les jambes et dans la sueur, le sang et les larmes, elle donne la vie. La mère qui nous est présentée par Rolande Biès est la mère « vierge » qui n’a pas de sexe pour accoucher, pas de sexe pour copuler, celle de nos Pères, celle de notre culture. Il est dit que l’enfant divin est né, mais qui parle des contractions de sa mère, de son souffle haché, de son sang ? Qui parle de cet anus que frôle l’enfant à sa première heure ? C’est pourtant une réalité, une vérité première, que la mère est d’abord et surtout celle qui pousse et qui geint, qui défèque et saigne en mettant au monde. Elle est celle dont la magie du corps permet cette ouverture du col de l’utérus et de la vulve : La Vénus de Göbekli Tepe, les jambes écartées, la vulve béante. Pourquoi réserver au féminin de pouvoir tenir dans ses bras l’enfant chéri ? Le protéger, le regarder grandir, l’accompagner dans sa course vivante ? L’acte de mettre au monde est relégué à un acte mécanique, sans aucune valeur « sacrée », on n’en parle pas ! Pourtant c’est bien la fonction majeure du féminin Mère ! Amputée de sa fonction première le féminin se retrouve relégué à nourrir, éduquer, soigner, consoler, spoliant par là même le père de ces mêmes possibles.
Oui La Mère est une figure archétypique du Féminin, mais avant tout dans sa posture de parturiente, dans son acte « créateur ». Elle couve mais elle s’ouvre aussi, elle se déchire. Chaque mère humaine vit cette expérience, l’archétype la traverse. Le corps féminin connait cette expérience depuis la nuit des temps et l’âme peut aussi, lors de naissance psychique, en vivre les étapes.
De manière littérale, ἑταίρα / hetaíra signifie « bonne amie ». Dans la Grèce antique, ces bonnes amies tenaient compagnie aux hommes, souvent de manière sexuelle tout en étant totalement indépendantes. Littéralement, l’hétaïre est une « prostituée d’un rang social élevé ! » une courtisane, une call-girl, une « pute » ! La grande force de la pute nous est présentée dans sa grande indépendance (de l’homme). Vraiment ? La pute des bas quartiers comme l’hétaïre de la jet société, si elle n’est pas « assujettie » à un époux, est-elle vraiment libre d’elle-même, de son corps, qui de fait appartient à tous les hommes, dont elle dépend pour vivre ? La toile de Léonor Fini, le Carcan, illustre parfaitement ce clivage imposé au féminin, pute ou soumise, pute ou mère sans sexe. Cette prétendue liberté nous est ici proposée comme une calamité, cette femme brise les ménages et se joue de l’homme comme d’un kleenex. L’Amazone n’est pas très différente si ce n’est qu’elle est moins manipulatrice et plus « guerrière ». De toutes les façons, pour la femme l’amour n’est possible que par le mariage et la maternité, hors du pacte point de salut.
Le seul autre possible d’une réalisation du féminin hormis mère, hétaïre et amazone consiste à devenir une « Médiale ». Mère, pute ou « none », de ces femmes qui vivent leurs extases érotiques à travers l’union extatique avec Dieu, ou son représentant le Christ, et pour Lacan « il ne fait aucun doute que Sainte Thérèse d’Avila jouit[5]. »
La femme n’est-elle, en définitive, qu’une mère, une pute ou une religieuse ? Où se trouve la femme vivante, en possession de tous ses moyens, y compris sexuels ? Son courage, sa force ? Où se trouvent les caractéristiques d’Artémis la justicière, Isis la magicienne, Aphrodite l’excitée ? Nous n’avons ici même pas trace de Muse, de celle qui inspire, pas non plus de féminin complice, alter-égo. Si nous leur devons d’avoir débroussaillé le chemin fertile qui mène à nos sources archétypales, nous devons bien admettre que ces Figures proposées sont liées à leur temps, à leur époque.
Dans une vidéo de Baglis TV, Csilla Kemenczei nous présente une vision plus moderne, mais surtout plus réaliste, des archétypes du Féminin. « Dans son état primordial de Terre mère matricielle, la femme représente la toute-puissance indifférenciée. Ceci est le premier regard de la femme vis-à-vis de son propre mystère, un regard qui l’oblige à traverser sa nuit intérieure et explorer ses fondements ultimes. De la découverte de cette puissance indifférenciée émerge alors une conscience qui est incarnée par la Déesse Mère. C’est l’instant où la conscience rencontre la nature et la déesse sort des viscères de la terre. Entité supérieure, la déesse mère est aussi une muse qui possède les clés des mondes visibles et invisibles. Elle est à la fois révélatrice et double, créatrice et destructrice. En devenant femme et épouse, elle sera amenée à transformer cette dualité en dualisme. Elle devra alors garder la flamme vivace et enseigner l’Amour à l’homme dans l’union de leur couple[6]… »
Mais nos vies et nos expériences de femmes doivent rajouter à cela, ce qui fait de nous, aussi, des Justicières (Artémis), des Amoureuses (Aphrodite), des Magiciennes (Isis), tout aussi bien que des Malheureuses (Blodeuwedd), des Bafouées (Écho) … La liste devient longue…
Plutôt que de nous perdre dans la lignée sans fin des Archétypes, revenons à leur source et à leur sens premier.
Une première mention de l’archétype est faite par Empédocle, Ve AEC qui professait l’existence de deux soleils dont « l’un archétype, feu qui remplit constamment l’un des deux hémisphères du monde et se reflète au sommet de cet hémisphère ; l’autre, le soleil apparent, est ce reflet même, invisible dans l’autre hémisphère […] Pour parler plus brièvement, le soleil est un reflet du feu entourant la terre[7]. » Il est déjà question d’un modèle et de son reflet. De son côté Platon désignait, sous les termes de « forme » (εἶδος) ou « idée » (ἰδέα), des réalités idéales, indépendantes de l’intellect, modèles de toutes choses, et dont les composantes du monde réel ne seraient que le reflet, seul intelligible. Platon distingue d’une part l’Idée, « qui reste identique à soi-même en tant qu’Idée, qui ne naît ni ne meurt, ni ne reçoit rien venu d’ailleurs, ni non plus ne se rend nulle part, qui n’est accessible ni à la vue ni à un autre sens et que donc l’intellection a pour rôle d’examiner », et d’autre part le « simulacre » (εἴδωλον) « qui a même nom et qui est semblable, mais qui est sensible, qui naît, qui est toujours en mouvement, qui surgit en quelque lieu pour en disparaître ensuite et qui est accessible à l’opinion accompagnée de sensation. » Plus tard Clément d’Alexandrie affirme dans le deuxième livre des Stromates (II, 8), que « l’homme est à l’image de son archétype ». Dans son Principia philosophiae, Descartes écrit qu’il est « impossible que nous ayons l’idée ou l’image de quoi que ce soit, s’il n’y a en nous ou ailleurs un original qui comprenne […] toutes les perfections qui nous sont […] représentées ». Il considère deux états des choses, l’un ectypal ou naturel, l’autre archétypal et éternel. « Le premier se caractériserait par le fait qu’il aurait été “créé dans le temps”, alors que le second existerait “de toute éternité dans l’esprit de Dieu” ».
Jung se réfère souvent à Schopenhauer pour qui les « formes originales » sont dénommées « prototypes ». Il se réfère aussi à Adolf Bastian, fondateur de l’école allemande d’ethnologie qui estimait que, «comme les chiens aboient partout et comme les coucous poussent en tout lieu le même cri, les hommes ont tous les mêmes conceptions originelles, susceptibles de développements historiques particuliers, en fonction de l’environnement. « Selon sa théorie, développée en 1895 au long des deux volumes intitulés Ethnische Elementargedanken in der Lehre vom Menschen, il conviendrait de distinguer les Volkergedanken (« idées populaires ») des Elementargedanken (« idées élémentaires »). Les Volkergedanken, incluant les contes, mythes, proverbes et autres éléments de la littérature orale seraient caractéristiques d’une culture donnée, et autant de manifestations particulières des Elementargedanken qui, par contre, se trouveraient dans toutes les cultures et toutes les mythologies du monde, préfigurant donc les “archétypes” jungiens. Pour Bastian, il s’agirait là d’images universelles, transculturelles et transhistoriques, dont chaque individu porterait un stock inné, ce qui fait que, dit-il, “ces pensées élémentaires apparaissent sous diverses formes en Inde, à Babylone, et même par exemple, dans les contes des mers du sud”[8]. »
Ce tour très rapide de la notion d’archétype nous permet de constater qu’effectivement Jung n’a rien inventé, ni découvert. Mais, et c’est ce qui fait la différence, il a « observé » les manifestations archétypales. Observer les manifestations et non pas les archétypes eux-mêmes, car suivant les descriptions que nous venons de lire et celles données par Jung, l’archétype en lui-même ne peut pas s’appréhender. Il est hors champ, inaccessible à la conscience. Ce que nous pouvons voir c’est sa manifestation, dans les rêves, « car on trouve dans beaucoup de rêves, des images et des associations analogues aux idées, aux mythes et aux rites des primitifs. Ces images oniriques sont été appelées par Freud des “résidus archaïques”. L’expression suggère qu’elles sont des éléments psychiques datant de temps lointains qui survivent dans l’esprit humain[9]. » Nous pouvons les observer aussi dans les contextes et les situations…
La différence majeure entre Jung et ses proches prédécesseurs tient aussi à la nature donnée à l’archétype. Jusque-là il est question d’ « idée », avec Jung nous entrons dans un tout autre domaine, un domaine qui va au-delà de l’idée et de la pensée. Jung rattache les archétypes aux instincts : « Il me faut ici préciser les rapports entre les archétypes et les instincts. Ce que nous appelons « instinct » est une pulsion physiologique, perçue par les sens. Mais ces instincts se manifestent aussi par des fantasmes, et souvent ils révèlent leur présence uniquement par des images symboliques.[…] Ce sont des éléments dynamiques, qui se manifestent par des impulsions tout aussi spontanément que les instincts[10]. » L’instinct comme une pulsion perçue par les sens. Nous connaissons les instincts identifiés dans la base de la pyramide de Maslow, de devoir se nourrir, s’abreuver, se reproduire, et tout autant de se défendre, de rechercher la sécurité. Cela ne fait aucun doute pour nous qui les vivons dans notre chair. Mais ce que nous vivons aussi dans notre chair, de sensation, de sentiments, de pulsions, de désir… sont tout autant instinctifs, du domaine de l’âme, et c’est là que se situent les manifestations archétypiques. Cette âme qui n’est pas la matière, mais une « qualité » de la matière, et Jung de rajouter : « la psyché, si vous la considérez comme un phénomène ayant sa place dans les organismes vivants, est une qualité de la matière[11]. » Dans les niveaux supérieurs de la pyramide de Maslow, les besoins d’appartenance, d’estime de soi et de réalisation de soi, sont des instincts dans lesquels se meuvent les manifestations archétypiques. L’idée, la pensée, ne sont que des symptômes, des aboutissements, des cheminements de l’archétype en marche. Les pulsions d’aller vers, de réaliser, d’incarner, de guérir, d’affronter, se trouvent liées à cet instinct psychique et représentent une expérience, avant tout bouleversante : « L’expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante. Il nous est facile de parler aussi tranquillement des archétypes, mais se trouver réellement confronté à eux est une tout autre affaire. La différence est la même qu’entre le fait de parler d’un lion et celui de devoir l’affronter. Affronter un lion constitue une expérience intense et effrayante, qui peut marquer durablement la personnalité.[12] »
Il est aisé de reconnaître l’instinct de survie, celui de se reproduire, de se défendre, ils se manifestent par des faits concrets et physiques, la faim, la soif, le désir, le rejet…Peut-être les amibes ne sont faites que d’instincts : les amibes ont-elles une âme qui les animent ? Nous sommes animés par le besoin d’amour, le besoin d’aimer, de haïr, qu’au fond de nos détresses nous en appelons au Sauveur. Qu’au plus fort de nos pleurs nous appelons « maman ! ». Ces animations répondent à des pattern, car tout en étant subjectifs ils sont les mêmes, dans leurs structures, pour tous les êtres humains. A la suite de Jung, Michel Cazenave écrit au sujet de l’archétype, c’est : « une structure vide servant de matrice virtuelle génératrice de certains types d’images, d’idées, d’émotions ou de comportements », et précise que les archétypes seraient « des invariants de l’âme, des organisateurs inconscients qui ne s’appréhendent que par leurs manifestations […] On les retrouve partout et en tout temps dans les mythes, les contes, les productions imaginaires, les délires des psychotiques ou dans les rêves. […] Les archétypes sont indissociables de la notion d’inconscient collectif dont ils constituent la structure[13]. » . Ce que nous pouvons observer c’est leurs ressentis, leurs « histoires » dans les trames mythologiques et les croyances religieuses. Jung expliquera à Ernest Jones que « Ce sont des images innées de l’instinct et non de l’intelligence[14]. »
Mais, et c’est ce qui nous importe ici, un Archétype n’est pas le simple modèle d’une Image, « Un archétype est un drame en raccourci. Il commence de telle et telle manière, se développe avec telle et telle complication et aboutit à une résolution de telle et telle sorte[15]. » Un archétype possède un effet suggestif, ainsi en parle Jung : « Prenons, par exemple, l’archétype du gué d’une rivière. C’est une situation complexe. Vous avez à traverser une rivière à gué. Vous êtes dans l’eau et il y a un piège ou un animal aquatique, un crocodile ou quelque chose comme ça. C’est dangereux et il va se passer quelque chose. Le problème est de savoir comment vous en sortir. Voilà la situation. Cela constitue un archétype. Et cet archétype a un effet suggestif sur vous[16]. » Il rajoute : « Un archétype s’inscrit toujours dans une trame factice, avec des représentations à double emploi. L’archétype s’inscrit dans une trame de représentations apparentées entre elles, conduisant toujours à d’autres images archétypiques et se chevauchant constamment les unes les autres, et dont l’ensemble forme le singulier tapis de la vie[17]. »
Nos vies de sont pas que des Images projetées, introjectées, elles sont aussi comme nos rêves nous montrent, des trames, des contextes, des drama, des lyses, les mythes ne parlent que de ça. Ainsi donc il ne suffira pas de s’attacher à une Image, si numineuse soit-elle, si éplorée soit-elle, encore nous faudra-t-il en suivre le parcours, la danse ou le chemin des larmes…
[1] Une et multiple, la femme selon C.G. Jung par Rolande Biès (PDF à télécharger sur le site cgjung.net)
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Ibid.
[5] https://www.franceculture.fr/emissions/lidee-culture/sainte-therese-davila-jouit-elle
[6] https://www.baglis.tv/ame/psychologie-mythes/387-le-feminin-de-la-femme.html
[7] Jean-Loïc. Le Quellec, Jung et les archétypes : Un mythe contemporain, Sciences Humaines, Kindle, emplacement 818.
[8] Ibid., emplacement 1264-1275.
[9] C.G Jung, Essai d’exploration de l’inconscient, Folio, 1964, p. 72.
[10] C.G. Jung, L’homme et ses symboles, Robert Laffont, 1964 p 69 et 76.
[11] Ernest Jones, Entretiens avec Carl Gustav Jung, Payot, Kindle, emplacement 577.
[12] C.G. Jung, Sur l’interprétation des rêves, Albin Michel, 1998 p 120.
[13] Michel Cazenave ct in Jean-Loïc. Le Quellec, Jung et les archétypes: Un mythe contemporain, Sciences Humaines, Kindle, emplacement 225.
[14] Ernest Jones, Entretiens avec Carl Gustav Jung, Payot, Kindle, emplacement 311.
[15] Ibid., emplacement 169.
[16] Ibid., emplacement 354.
[17] C.G. Jung, Sur l’interprétation des rêves, Albin Michel, 1998 p 220.